Je suis récemment tombé sur un article de Andy Wooler (Hitachi Data Systems) qui (en bref) mettait en avant la nécessité du LMS de se faire oublier en tant que tel. Quand on y pense, il est vrai que les collaborateurs n’ont pas besoin de LMS mais d’acquérir des connaissances et compétences.

Ceci a immédiatement fait écho aux nombreux témoignages d’entreprises et d’organisations ayant mis en place des LMS dans les dernières années (y compris des LMS de nouvelle génération) et dont le niveau de fréquentation est jugé (au mieux) insuffisant et ce malgré les efforts faits en contenus, communication et en animation….

Les LMS ont tendance à convenir aux concepteurs et aux gestionnaires de l’apprentissage, mais ne sont pas suffisamment adaptés à l’apprenant lui-même qui les trouvent souvent insuffisamment connectés à leur travail ; voire tout simplement hors de propos quand ils sont trop concentrés sur des formations obligatoires ou des contenus génériques achetés sur étagères.

Dans une course aux fonctionnalités, la plupart des LMS sont souvent très articulés autour des besoins des responsables de formation en matière de création de contenus, de pilotage et de cartographie des compétences. La nécessité de mesurer un ROI ou de fournir “le” reporting nécessaire aux obligations de formation et des organismes financeurs a aussi pris bien trop souvent le pas sur les besoins réels des collaborateurs “métiers” et de leurs managers.

Reporting et gestion sont des caractéristiques importantes, mais elles sont bien loin des préoccupations de l’apprenant moderne qui a peu de temps et qui a faim de connaissances immédiates. Bien loin du manager “Métier” qui veut limiter les formations trop longues et faire monter rapidement en compétence ses équipes pour accompagner la transformation de l’entreprise.

Faire moins de Managing System et plus de Learning.

Nous savons tous qu’un bon apprentissage est un processus complexe. Mais avec toutes les nouvelles technologies et l’avènement des médias sociaux, les apprenants s’attendent d’abord avoir des réponses rapides et opérationnelles.
Ils veulent aussi que leur apprentissage soit personnalisé et permette la collaboration avec d’autres personnes partageant les mêmes préoccupations afin de pouvoir échanger.

Ils veulent aussi apprendre en se déplaçant sur leurs appareils mobiles et être libérés de la salle de classe si celles-ci n’apporte pas une réelle interaction avec le formateur et les autres apprenants.

Enfin, ils sont aussi de plus en plus prêts à partager leurs savoir-faire à condition d’être reconnu pour cela, comme ils le font sur les réseaux sociaux. En ce sens ils sont aussi sachants qu’apprenants.

L’apprenant et son Métier au centre !

Deux approches complémentaires peuvent être utilisées pour résoudre cette équation et replacer l’apprenant au centre.

1. La première consiste à intégrer les modules et parcours de formations directement dans l’environnement de travail des collaborateurs.
De plus en plus d’entreprises et d’organisme mettent en place des intranets collaboratifs (Digital workplace) qui permettent aux collaborateurs de disposer d’un environnement de travail centré sur leur propre Métier. Dés lors, quoi de plus naturel que d’y positionner des capsules de formations directement liés à ces métiers ?
C’est ce que permet 1day1learn de par son intégration native avec Jalios, un des leaders de la digital workplace. Dans ces espaces Métiers, les collaborateurs y partagent des documents de référence, des documents de travail, des forums de discussion, des FAQ, des meilleures pratiques et vont y trouver aussi des modules et parcours de formations propres à leur Métier.

Pour des collaborateurs sur le terrain, ceci peut être complété par la mise en place de QR code sur des équipements, des produits ou des documents qui pointeront sur les modules de formation correspondants. Certains pourront dire qu’il ne s’agit pas vraiment de formation mais d’information, mais du point de vue de l’apprenant ce débat est stérile. Il avait besoin de connaissances et on les lui a rendus accessibles !

Ainsi positionnés au plus près de l’environnement métier, la création de parcours individualisé entre le collaborateur et le responsable de formation devient alors tout à fait possible puisque les éléments métiers (procédures, documents, FAQ, etc.) y sont référencés et à disposition. Imaginer de faire cela avec un LMS classique nécessiterait de migrer les documents métiers dans le LMS et les risques d’obsolescences avec! Forget it!

Dans cette approche, il est clair qu’en intégrant le learning dans les usages courants, le LMS disparait derrière les besoins de l’apprenant.

2. La seconde consiste à rendre l’ensemble beaucoup plus social afin d’éviter les écueils de l’apprentissage en ligne isolé. Dès lors qu’il s’agit de contenus plus connectés à l’environnement de travail quotidien, le collaborateur veut pouvoir interagir avec les autres personnes de son métier qui ont suivi un contenu ou qui sont en train de le faire afin de compléter son apprentissage grâce à ses alter ego.
Il est reconnu que c’est en interagissant avec d’autres qu’on apprend le mieux et qu’on accroît sa motivation et c’est donc l’aspect social qui véhicule le mieux l’apprentissage.
Là encore le LMS disparait derrière les besoins de l’apprenant d’humaniser son apprentissage.

Objectif : Learning on the job.

1day1learn s’est clairement engagé dans cette approche ou le LMS s’efface au profit d’un Social Learning intégré dans les usages de travail de l’apprenant et ceci sans que les possibilités de pilotage ne disparaissent pour les responsables.
Une approche dans laquelle les responsables de formation peuvent facilement publier des nouveaux modules dans l’environnement “Métier’ des apprenants. Un environnement dans lequel tout expert ou collaborateur peut aussi cocréer et partager ses savoirs avec ses pairs, enrichissant le catalogue “métier” de contenus plus proches des besoins des participants à cet espace.
Une approche dans laquelle les apprenants ont un accès direct à des contenus puisque c’est le learning qui vient à eux et où ils peuvent interagir et partager sans s’occuper d’interfaces complexes ou de processus d’accès et de publication rigidifiés.

Pour 1day1learn c’est cela un LMS invisible !

Et vous, de quel Learning vos collaborateurs ont-ils besoin ?

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